La mastication des morts – Patrick Kermann

mortVoici quelques créations sonores réalisées pour la pièce que travaillent les 3° (2013/2014) en option théâtre au collège René Cassin (Gond Pontouvre 16).

« Ce n’est pas parce qu’on est mort qu’on n’a plus rien à dire ». De dessous les dalles du cimetière de Moret-sur-Raguse, les défunts se refusent au silence. Jeunes et moins jeunes ressassent leurs joies, leurs amours, leurs rancœurs, leurs regrets et leurs obsessions parfois peu avouables, souvent cocasses ! Surprenante histoire d’une communauté où la singularité de chacun fait résonner en nous ces vivants d’un autre monde. Avec une lucidité implacable, l’auteur français Patrick Kermann laisse entendre une multitude de voix dont le message réconfortant pourrait bien être : « Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien! ». Petit village de campagne. Cimetière communal. Ils sont des dizaines ici, tous ou presque se connaissent. Vous allez apprendre tout ce que vous n’avez imaginé savoir… Ils reviennent et veulent nous parler, il suffit de tendre l’oreille… vous allez en apprendre des vertes et des pas mûres!

Chaque interlude correspond à un passage silencieux d’élèves masqués, introduisant une ambiance, des sentiments, une émotion différente allant de la profondeur à la légèreté.

Traversées « décalées », rebondissantes :

Traversée lente et solennelle :

Traversée « candide », recherche de quelqu’un :

Final, levée des masques :

Interludes

Voici quelques créations sonores réalisées pour la pièce que travaillent les 3° en option théâtre au collège René Cassin (Gond Pontouvre 16) ; chaque interlude précède une partie, introduisant une ambiance, des sentiments, une émotion. Les heures sont ensuite annoncées par un élève et marquent le début de chaque partie.

« La fille qui rit » de Bernard Friot

Sacrilège, Louise a ri au nez d’un professeur. Elle attend d’être reçue par le proviseur du lycée. Entre deux pouffements étouffés, elle parle d’elle, de ses chagrins, ses amours…

Louise attend d’être reçue par le proviseur. Les minutes s’égrènent, elle laisse vagabonder ses pensées. Il y a tant de choses dans sa tête, dans son ventre : son amour des mots qui comblent le vide, et ses rires qui la saisissent soudain, incontrôlables, énigmatiques et pourtant si bons.

Quintessence de l’adolescente pas bien dans sa peau, la narratrice Louise met mal à l’aise ses proches mais aussi le lecteur ou spectateur. Plus que des larmes à la signification claire, le rire  « intempestif »est dérangeant. Immédiatement, on sent qu’il cache des souffrances plus ou moins conscientes.Ici, il s’agit principalement d’un drame familial, la disparition d’un jumeau. Soit, rire semble l’aider. Mais de mécanisme de protection initial, il a fini par envahir le quotidien de la jeune fille, jusqu’à la rendre socialement inadaptée. Les sens exacerbés que chacun peut ressentir à son âge se concentrent sur cette unique manifestation, avec laquelle elle aime d’ailleurs jouer : la douleur de se retenir, l’envie de se lâcher, la libération quand elle se laisse aller. Bref, le rire est partout, pour le meilleur et pour le pire d’une héroïne à fleur de peau.

10h19 :


Introduction, pour situer le contexte dans lequel se passe la scène.

10h49 :


Le fond instrumental est extrait de « En passant par Tréguier » du groupe Maltavern (avec leur aimable autorisation!)

11h03 :

11h46 :

11h56 :

Atelier « Lutheries sauvages » – Collège René Cassin (16)

L’atelier « lutheries sauvages » ou création d’instruments de musique a lieu chaque semaine dans le cadre de l’accompagnement éducatif au collège René Cassin du Gond Pontouvre (16).

Lors de chaque séance, les élèves  construisent un ou plusieurs instruments de musique  puis, à l’aide de la loopstation, ils enregistrent et laissent voguer leur imagination en rajoutant les sons qui leur plaisent.

Balafon champêtre, billon, monocorde, voix :

Ciseaux, flûte harmonique, bruits de pas, voix :

Flûtes harmoniques, voix :

Tuyaux harmoniques et voix  :

Découverte d’objets sonores (Divers sacs à sons, grappe moule-palourde, kalimba, guiro, pots ballons…).

Objets sonores :

 

Aïcha et le grand-père Bouissa

6ème3 Collège René Cassin (16), 2011/2012.

Version marocaine du conte traditionnel « le petit chaperon-rouge ». Enregistrement réalisé lors de la présentation aux élèves de maternelles de l’école de Treuil (16), le 21/06/12

Pots ballons, sacs à sons polystyrène, tubes pvc, tuyaux harmoniques, verres, radios, boite à tonnerre, bracelets, sacs à sons tubes en bois, boite de conserve, tambour,  gongs, voix.

Cup game

Ateliers de percussions corporelles, accompagnement éducatif collège René Cassin (16), 2011/2012. Faire des percussions avec des gobelets, c’est possible !