In & Out, spectacle de théâtre dansé

Nouvelle création originale de Nathalie Burget pour Ribototem avec onze comédiens-danseurs et sept musiciens.

D’emblée, le spectateur est projeté dans la vision d’un laboratoire (le « IN ») où une dizaine d’humains privés de la fonction du langage depuis plusieurs mois sont livrés aux expériences d’une femme poursuivant d’étranges ambitions.
On observe peu à peu chez les sujets une évolution des comportements, le retour à des instincts primaires… mais aussi leur capacité à percevoir des bribes du monde extérieur (le « OUT ») à l’insu de la chercheuse.
Une intrusion inopinée dans le IN va provoquer une inversion progressive de la trame narrative, et les frontières entre IN et OUT vont peu à peu s’estomper pour un changement radical de focale…

Interludes

Voici quelques créations sonores réalisées pour la pièce que travaillent les 3° en option théâtre au collège René Cassin (Gond Pontouvre 16) ; chaque interlude précède une partie, introduisant une ambiance, des sentiments, une émotion. Les heures sont ensuite annoncées par un élève et marquent le début de chaque partie.

« La fille qui rit » de Bernard Friot

Sacrilège, Louise a ri au nez d’un professeur. Elle attend d’être reçue par le proviseur du lycée. Entre deux pouffements étouffés, elle parle d’elle, de ses chagrins, ses amours…

Louise attend d’être reçue par le proviseur. Les minutes s’égrènent, elle laisse vagabonder ses pensées. Il y a tant de choses dans sa tête, dans son ventre : son amour des mots qui comblent le vide, et ses rires qui la saisissent soudain, incontrôlables, énigmatiques et pourtant si bons.

Quintessence de l’adolescente pas bien dans sa peau, la narratrice Louise met mal à l’aise ses proches mais aussi le lecteur ou spectateur. Plus que des larmes à la signification claire, le rire  « intempestif »est dérangeant. Immédiatement, on sent qu’il cache des souffrances plus ou moins conscientes.Ici, il s’agit principalement d’un drame familial, la disparition d’un jumeau. Soit, rire semble l’aider. Mais de mécanisme de protection initial, il a fini par envahir le quotidien de la jeune fille, jusqu’à la rendre socialement inadaptée. Les sens exacerbés que chacun peut ressentir à son âge se concentrent sur cette unique manifestation, avec laquelle elle aime d’ailleurs jouer : la douleur de se retenir, l’envie de se lâcher, la libération quand elle se laisse aller. Bref, le rire est partout, pour le meilleur et pour le pire d’une héroïne à fleur de peau.

10h19 :


Introduction, pour situer le contexte dans lequel se passe la scène.

10h49 :


Le fond instrumental est extrait de « En passant par Tréguier » du groupe Maltavern (avec leur aimable autorisation!)

11h03 :

11h46 :

11h56 :

Chorale adultes

En septembre a été lancé un atelier chorale pour adultes à la MJC « Rives de Charente » à Angoulême.  Seulement deux personnes ont répondu à l’appel. Voici un aperçu du travail effectué en 6 séances.

Atelier « Lutheries sauvages » – Collège René Cassin (16)

L’atelier « lutheries sauvages » ou création d’instruments de musique a lieu chaque semaine dans le cadre de l’accompagnement éducatif au collège René Cassin du Gond Pontouvre (16).

Lors de chaque séance, les élèves  construisent un ou plusieurs instruments de musique  puis, à l’aide de la loopstation, ils enregistrent et laissent voguer leur imagination en rajoutant les sons qui leur plaisent.

Balafon champêtre, billon, monocorde, voix :

Ciseaux, flûte harmonique, bruits de pas, voix :

Flûtes harmoniques, voix :

Tuyaux harmoniques et voix  :

Découverte d’objets sonores (Divers sacs à sons, grappe moule-palourde, kalimba, guiro, pots ballons…).

Objets sonores :

 

Stage « musique et danse trad' » 2012

Les enregistrements suivants sont le fruit du travail réalisé par les 20 stagiaires  âgés de 8 à 15 ans, pendant 5 jours, par apprentissage oral uniquement.

Merci à Léon, Benjamin et Zoé (piano), Diane (flûte traversière), Lauriane et Valentin (Flûte à bec), Félicia, Léonore, Elise, Léa, Chloé et Célestine (violon), Lucien, Maxime et Lancelot (saxo), Alice, Jeanne, Juliette, Lucie et Jérémie (violoncelle) !

An-dro :

L’an-dro est une danse bretonne originaire du pays vannetais. Il se danse en ronde, en chaîne ouverte ou par couples, en cortège. Les danseurs, hommes et femmes alternés, se tiennent par les petits doigts. Le pas est similaire à celui de la polka : deux motifs, égaux en temps et en rythme, se succèdent, gauche-droite-gauche puis droite-gauche-droite. Au cours des quatre premiers temps, les bras effectuent un mouvement d’enroulement et au milieu de la phrase musicale ils se retrouvent à l’horizontale vers l’avant ; dans la seconde moitié, ils se déroulent en sens inverse et effectuent une ample courbe pour se retrouver alors légèrement en arrière, comme pour prendre de l’élan. 

Branle :

Aux XVIe et XVIIe siècles, les branles se diversifient et désignent un ensemble de danses collectives en chaîne ouverte ou fermée, progressant latéralement à gauche, de mesure binaire ou ternaire. Ils utilisent principalement deux « pas de base » : le double et le simple.

Mazurka :

La mazurka est une danse de couple. Elle est originaire de Pologne, d’allure aristocratique et chevaleresque. La mazurka est une danse à rythme ternaire (3/4), de tempo modéré . Sur le temps 1, le garçon part du pied gauche  et la fille du  pied droit, ils font un pas de côté.
Pour chaque G (gauche) ou D (droit) sans commentaire, cela signifie que les danseurs reportent le poids du corps sur ce pied, en faisant un petit pas.
À la fin de la figure, les danseurs recommencent au début.

Explication de la danse : http://www.cancoillottefolk.com/danse/fiches/la-mazurka/la-mazurka.php

Jig :

Couramment, on trouvera dans la danse irlandaise, dans la branche du step dancing  trois grands rythmes différents: le reel,  la jig (pouvant être diviséé en single jig, double jig et slip jig),  le hornpipe. Des rythmes donc des musiques différentes, des danses différentes, des chaussures différentes!

Valse  bosnienne :

Populaire ou de société, la valse est une danse généralement écrite sur une mesure à 3/4, prise parfois à la noire (valse lente à trois temps binaires) ou le plus souvent à la blanche pointée (à la mesure, à un temps ternaire) cadençant son fameux rythme binaire et dans laquelle le couple enlacé se déplace sur la piste en tournant sur lui-même.

Scottish :

La scottish est une danse de bal en couple, de mesure binaire (2/4), au tempo modéré qui vient, comme beaucoup de danses de couples, d’Europe centrale.
Elle fut introduite en Grande-Bretagne en 1848 sous le nom de German polka et fit son apparition dans les salons parisiens deux ans plus tard sous le nom de shottish.
Lorsque la première guerre mondiale éclata, elle fut renommée scottish par les français, du fait des forts sentiments anti-allemands.
Et voilà comment d’aucun pensent, bien à tort, qu’elle est originaire d’Ecosse.

Explication de la danse : http://www.cancoillottefolk.com/danse/fiches/la-scottish/la-scottish.php

 

Polka :

La polka est une danse originaire de Bohême (actuelle République tchèque), à deux temps, de tempo assez rapide, aux rythmes bien articulés. Explication de la danse : http://www.boite-a-frissons.fr/dansesa2/polka.htm

 

7 sauts :

Le saut est un type de danse particulier que l’on trouve exclusivement dans le territoire basco-béarnais.
Le territoire basco-béarnais correspond au département des Pyrénées Atlantiques. Contrairement à ce qu’indique leur nom, elles ne sont pas sautées. Le corps, la tête et les bras prennent peu de part au mouvement de la danse. Les bras pendent librement le long du corps. Les pieds, seuls, agissent, avec souplesse et volubilité. Dans la tradition, sauf exception, les sauts étaient des danses d’hommes.

Explication de la danse : http://cancoillottefolk.com/plus/article.php?id_article=19

Boucles colo

Les 4 boucles qui suivent ont été réalisées en colonie musicale lors d’un atelier découverte autour de la loop station, en juillet 2012.
Merci à Augustin, Cléo, Léo, Noé, Mehdi, Jeanne, Anna, Géraud, Mathieu et Mélissa pour leurs créations !

Aïcha et le grand-père Bouissa

6ème3 Collège René Cassin (16), 2011/2012.

Version marocaine du conte traditionnel « le petit chaperon-rouge ». Enregistrement réalisé lors de la présentation aux élèves de maternelles de l’école de Treuil (16), le 21/06/12

Pots ballons, sacs à sons polystyrène, tubes pvc, tuyaux harmoniques, verres, radios, boite à tonnerre, bracelets, sacs à sons tubes en bois, boite de conserve, tambour,  gongs, voix.

Cup game

Ateliers de percussions corporelles, accompagnement éducatif collège René Cassin (16), 2011/2012. Faire des percussions avec des gobelets, c’est possible !

Joie

Février 2012. Travail réalisé en colonie avec 5 enfants. Flûte harmonique, pot ballon, pot ping pong, pot ballon, rires